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Comment "non-agir" dans la  vie et dans l'entreprise ?

· Concepts taoïstes,Entreprise

Le principe du « non-agir » est central dans la philosophie taoïste. Cet article tente de poser des mots sur ce concept subtil, mille fois interprété et qui invite à l’humilité. Il s’interroge également pour examiner son application possible sur le plan individuel et dans le monde du travail.

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"Pratique le non-agir et chaque chose prendra naturellement sa place." Tao Te King (Ch. III)

Un peu d'histoire

Le principe du « WuWeï » (non-agir) est central dans la philosophie taoïste. Il a noirci des millions de pages de par le monde et ne se laisse toujours pas saisir. Fidèle à la tradition taoïste qui préfère dire ce que ce n’est pas plutôt que de le réduire à ce qu'il serait (démarche apophatique), on peut déjà dire que :

  • Si je suis dans la volonté, je ne suis pas dans le non-agir
  • Si je suis dans la force, je ne suis pas dans le non-agir
  • Si je suis dans l’attente d’un résultat, je ne suis pas dans le non-agir
  • Si je suis pressé et dans l’impatience, je ne suis pas dans le non-agir

Les maîtres aiment à dire que le "non-agir" n’est pas « ne pas agir » ; cela n’est pas non plus « réagir ». Et d’ajouter que la meilleure traduction est peut-être celle de l’ « agir juste » ou bien d'« agir en conformité avec l’ordre cosmique et les lois de la nature ».

Il y a 2 500 ans, Lao Tseu est le premier à le décrire et quelques décennies plus tard, Tchouang Tseu l’illustre à l’aide de paraboles imagées de la vie courante, comme ce passage du maître boucher qui coupe la viande sans y penser et sans jamais user le fil de son couteau. Un peu plus tard encore, Lie Tseu nous raconte l’histoire de cet enfant qui joue tous les matins sur la plage avec les mouettes, sans avoir conscience de l’extraordinaire de la scène. Les villageois crient au génie, en informent son père qui lui demande alors de lui montrer la façon dont il procède pour se lier d’amitié avec ces animaux, réputés craintifs et inapprochables. Posant l’intention du mental, aucune mouette ne s’approche plus désormais de l’enfant. On éloigne ce que l’on souhaite trop contrôler. Le mental désaisit. Éloge de l'instant, de la fulgurance, de l'atemporalité, de la spontanéité.

Définir l'indéfinissable...

WeïWuWeï traduit cette idée paradoxale : agir par la non-action, agir par l'action juste, « être agi ». Se laisser porter par ce que l’on est, par ce qui vient et ce qui est là, par sa véritable nature, par le flux de la vie plutôt que travailler en force, plutôt que de jouer le rôle que la société ou l’entourage cherchent à nous faire jouer ; tourner les ailes de son moulin dans le sens de ce que l'on est vraiment. L’image plus contemporaine que l’on pourrait prendre est celle du surfeur. Le surfeur ne s’épuise pas à battre des bras à tout moment. A rebours, il attend le « bon moment » pour agiter doucement les bras afin d’utiliser la puissance de la vague et fusionner avec elle. Dans le « non-agir », l’action est juste (la bonne impulsion, au bon moment et au bon endroit) et harmonieuse. Celui qui « est agi » se détache du résultat et se soucie peu que la flèche atteigne sa cible ou pas comme dans le Kyudô japonais (Tir à l’arc traditionnel). La trajectoire de la planche de surf n’est plus le sujet. Le sillage parfait n’est qu’une conséquence, en aucun cas une intention mentale. Le sage ressent en profondeur le flux de l’énergie et s’y fond dans un parfait détachement que l’on pourrait appeler « la grande confiance ». En complicité avec la masse d’eau, le surfeur joue dans l’instant avec la vie elle-même. Il est devenu la vague et le monde, affranchi du temps et de l'espace, à l’image de l’enfant qui joue et qui oublie la montre, à l’image du peintre qui oublie le temps et l’idée même de peindre. Le peintre qui est dans le flux du présent et dans le non-agir devient ce qu’il peint et il n’existe plus en tant que peintre. Il est à la fois l’objet et le sujet, le peintre et la toile, l’idée et la forme, l’ici et l’ailleurs, le présent et l’infini. Le peintre peint ce qui est là, il peint ce qui est. Le peintre EST. Le peintre. Le…

Rompant avec la tradition qui préfère illustrer plutôt qu’expliquer, l’occident a tenté de multiples définitions pour faire entrer dans les mots l’insaisissable concept. Elles varient cependant selon les époques, les contextes, la conscience et la culture de leurs auteurs, les situations et la compréhension même du lecteur. Mais comment décrire parfaitement un coucher de soleil ? Richesse infinie du concept, pauvreté sémantique. Si l’on devait résumer de manière taoïste le non-agir par un aphorisme ou un koan zen, on dirait que c’est « la décision qui existait avant de prendre une décision » ou bien « ce qui est avant d’être » ou bien « c’est ce qui se passe lorsque rien ne se passe » ou bien encore « Accompagner ce qui est déjà là ». Plus précisément peut-être, « c’est la capacité de discerner l’harmonie et de jouer avec elle ».

Le non-agir, c’est la vie elle-même qui oublie qu’elle est la vie, c’est la conscience qui accepte de se laisser mouvoir par ce qui est là et qui bouge en permanence. Le non-agir, c’est être capable de lire les mutations (Yi) de ce qui nous entoure pour mieux se laisser porter et agir avec une pleine efficacité.

Si je suis pressé, je suis dans la tension et dans la force. Je ne suis pas dans le non-agir. Si j’attends un résultat (je me dis que je vais voir un bon film), je ne suis pas dans le non-agir car je donne une forme à ce qui n’est pas encore. La non-action consiste à ne pas avoir d’avis. Dans la salle de cinéma, mon avis dans l’instant dépendra de multiples facteurs (ambiance dans la salle, état émotionnel, préoccupations et pensées diverses au moment de regarder le film, confort corporel et du siège…). Qui peut savoir comment l’énergie va se présenter dans l’instant ? Le non-agir, c’est ce qui nous rend imprévisible à nous-même, l'acceptation de ne pas avoir d'avis sur le présent ou l'avenir.

Jean Marc Eyssalet, célèbre sinologue définit le WuWeï comme l’art de « ne pas laisser sa petite réaction entraver la grande action ». De son côté, le professeur Edward Slingerland préfère décrire le WuWeï dans son ouvrage « Trying Not to Try » (littéralement « Essayer de ne pas essayer »), comme l’ « attitude spontanée qui fait que l'acte que vous êtes en train d’accomplir vous réussit par enchantement, sans effort, ni volonté : votre tâche se remplit d’elle-même, pour ainsi dire, presque sans vous ». A chacun ses mots, imprécis, maladroits, limités, subjectifs.

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Le non-agir dans la nature

Dans la nature, le WuWeï s’exprime partout et sans intervention humaine : dans l’harmonie des couchers de soleil, dans l’impermanence circulaire des saisons, dans la chute libre de la goutte d'eau, dans l’interdépendance des mondes minéraux, végétaux et animaux ou de la Terre et du Ciel, dans la manifestation invisible du Yin de la sève de l'arbre qui soutient l’action du Yang de sa croissance, dans la simplicité fractale des formes du vivant, qui adopte la même nervure pour la feuille ou le réseau sanguin du mammifère. Le WuWeï est également ce qui permet le retour à l’équilibre, en respectant les lois qui s’imposent à notre monde. Il nous parle de détachement et de liberté, de fluidité spontanée, d’évidences joyeuses basées sur le réel qui viennent porter le beau ou le bon. Les choses se font et se défont, les forment apparaissent et disparaissent naturellement, conformément aux lois de notre plan de réalité. En ce sens, le WuWeï respecte les 18 principes taoïstes, décrits dans d’autres articles.

L’exemple que la tradition reprend souvent concerne cette graine que l’on vient planter au bon moment et au bon endroit. Le « non-agir consiste à sélectionner la graine, le sol, de la planter au bon moment (saison, lune, météo), de l’arroser puis de laisser agir la nature et les forces qui la meuvent. Weï/WuWeï : agir puis non-agir. Dans les faits, la nature n’a pas besoin de l’homme pour appliquer ce mouvement de vie. En revanche, les taoïstes discernent ces règles sous-jacentes de la vie et s’en inspirent pour vivre plus longtemps, pour être en meilleure santé, plus heureux et plus performant. Les plus sages d’entre tous y voient même une étape essentielle de connaissance pour évoluer sur la voie spirituelle, le Dao.

On peut voir également dans le WuWeï l’importance de ne pas intervenir et perturber l’harmonie circulaire de la nature ; en ne ratissant pas les feuilles de son jardin en automne par exemple pour ne pas perturber le cycle de la fertilisation, en n’injectant pas d’intrants phosphorés dans la terre au risque de prématurément l’épuiser et de porter atteinte à la faune et à la flore. « Celui qui marche dans le Dao ne laisse pas de traces » déclare le Tao Te King (Ch. XXVII). Le non-agir porte également cette idée de frugalité d’intervention, dans les actes, dans les intentions ou dans les paroles. Cette nécessité d’absence de trace explique que la plupart des écrits du Canon taoïste soient restés… anonymes.

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Le non-agir pour l'individu

WeïWuWeï (« Agir par le non-agir ») invite sur le plan personnel à se laisser porter par sa propre nature, par son équation personnelle et le potentiel de soi, par ce qui vient et qui est déjà là, dans ses gênes, son histoire et sa personnalité. Le non-agir individuel incline à connaître puis à accepter sa singularité avec ses pics et ses creux, quitte à en adapter les traits les plus dysharmonieux à l’aide du... « non-agir ». C’est accepter l’idée factuelle et d'évidence que l’on n’est pas fait pour être médecin comme nous l’a dit notre entourage mais plutôt artiste, antiquaire ou mécano. Le non-agir individuel est une évidence de soi et une voie d’efficacité qui nous amène sans force vers la réalisation et la joie de nous-mêmes. Il consiste à se laisser-agir par ce que l’on est pour ouvrir la porte vers la potentialité de son être plutôt que travailler dans la contrainte, plutôt que de jouer le rôle que la société ou ses proches cherchent à nous faire jouer. Un taoïste traditionnel dirait que suivre la voie du non-agir revient à « libérer son Dragon ».

Le non-agir est un art de la spontanéité, un rappel de soi pour en faciliter l'oubli. Mieux encore, c’est un art du présent. C’est celui que pratiquent les enfants sans en avoir conscience. Picasso a cherché toute sa vie à se « spontanéiser », à laisser venir ce qui venait et a écrit qu’il a « cherché toute sa vie à peindre comme un enfant de 6 ans ». Pour un taoïste, nos plus grands maîtres font moins d’un mètre.

De manière plus prosaïque et concrète, au-delà de la connaissance et de l’acceptation naturelle de soi, le « non-agir » peut signifier :

  • Agir ou intervenir le moins possible pour éviter de perturber l’équilibre et l’harmonie de la nature (Ne pas ratisser les feuilles durant l’automne, ne pas détourner les rivières, ne pas jeter de papiers dans la nature et ne pas polluer…)
  • Agir sans forcer les choses. On ne pousse pas une rivière déclare un proverbe chinois. Le non-agir ne connaît pas la volonté, la pensée magique ou l’impatience. De manière très concrète, manger 3 fois par jour à heure fixe n’est pas WuWeï. On mange lorsque la faim se fait sentir. Aller à la selle quand on le peut n’est pas Wuweï. On va aux toilettes lorsque le besoin devient pressant. Un réveil programmé n’est pas WuWeï. Les biorythmes sont nos meilleures horloges car nous sommes tous différents.
  • Engager une action la moins interventionniste ou énergivore possible et profiter des forces en présence pour bénéficier de la plus grande efficacité d’action (Effet de levier maximal). C’est par exemple la Nasa qui profite de la rotation de la Terre pour envoyer ses fusées depuis l’équateur en utilisant le moins de combustible possible ou bien ce cadre carriériste qui reste habilement et discrètement dans le sillage d’un dirigeant à haut potentiel.
  • Ne pas agir en attendant que l’environnement évolue naturellement de lui-même et que le contexte redevienne favorable. Attendre le moment opportun pour intervenir et agir avec fulgurance et sans aucune hésitation. Décider de ne pas décider, attendre, laisser aux phénomènes le temps d'apparaître.
  • Agir puis se détacher du résultat qui ne dépend plus de nous. On peut par exemple manifester pour une cause qui nous est chère. Les conséquences de notre action en revanche ne dépendent plus de nous.
  • Agir selon l’inspiration du moment, ses intuitions, ce qui est là et ce que l’on ressent à l'image de l'enfant qui décide dans l'instant de jouer dans la flaque.
  • S’entrainer au point de ne plus penser agir, à l’image de la conduite, de la natation ou du vélo par exemple. On agira d’autant mieux qu’on n’aura pas conscience d’agir. Le non-agir est l’expression d’une parfaite maîtrise de ce que l’on fait mais surtout de ce que l’on est, de ce que l’on est devenu. Un musicien qui penserait à jouer de la musique perdrait la magie de l’émotion. L’émotion de la musique n’apparait que dans l’oubli de soi et de l’instrument. A défaut, le musicien n’est qu’un « technicien de la musique ». En combat, le « non-agir » permet d’être plus rapide, plus efficace et plus précis, ce qui suppose beaucoup de travail et de persévérance pour « oublier » la technique. A ce titre, on peut dire que le non-agir est un état d’oubli et a-volitif à l’image de cet enfant qui joue sans avoir conscience de jouer.

Dans tous les cas, le non-agir suppose de grandes capacités :

  • D’observation de son environnement pour capter le maximum d’informations,
  • D’adaptation (supposant une capacité à agir différemment de ses habitudes et de sortir du trop prévisible action/réaction)
  • D’apprentissage (le besoin de s’entraîner)
  • D’humilité (accepter d’avoir fait fausse route, de se remettre en question et l’idée qu’on n’est pas déjà arrivé…)
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Le non-agir dans l'entreprise

Chaque point évoqué précédemment à propos de l’individu est duplicable dans le monde de l’entreprise qui n’est qu’une reproduction à plus large échelle de la réalité du monde de l’individu. Afin d'être le plus illustratif possible, on pourrait cependant retenir les quelques recommandations suivantes :

  • Par votre action économique, perturbez le moins possible l’équilibre et l’harmonie de la nature. Optez pour l’économie circulaire, limiter au maximum le recours aux ressources naturelles, investissez dans des réserves naturelles, compensations carbone etc…
  • Quelle que soit votre activité, travaillez la technique, le geste, la méthode au point de ne plus vous rendre compte de ce qu’il vous faut faire pour le faire.
  • Préparez, travaillez, organisez du mieux que vous le pouvez vos synthèses, vos événements, vos interventions, vos prises de paroles en public etc. puis réalisez ce que vous devez réaliser, du mieux que vous le pouvez puis, détachez-vous des résultats qui ne dépendent plus de vous, qui appartiennent déjà au passé. Soit c’est une totale réussite, soit vous apprenez quelque chose sur vous-même (logique de l’amélioration continue de Deming), soit les deux. Dans tous les cas, vous ne perdez jamais.
  • Engagez l’action qui nécessite le moins d’énergie possible (le moins de temps, le moins de moyens, le moins de gestes, le moins de visibilité, le moins de stocks…) mais également qui génère le maximum d’harmonie.
    • Utilisez les seuls moyens disponibles aujourd’hui (concepts contemporains de l’effectuation ou de l’innovation frugale JUGAAD).
    • Affectez les ressources de manière réactive là où se trouvent les besoins. Fixer une enveloppe budgétaire avec l’obligation de l’utiliser sous peine de la voir disparaître l’année suivante n’est pas wuweï. Fixer une évolution des ressources (effectifs, budgets…) dans un plan marketing à 3 ans n’est pas wuweï.
    • Faites préciser le plus clairement possible les demandes qui vous sont adressées (livrable attendu, quels process impliqués, réussite si quoi, délais…), pour gagner en efficacité (temps, ressources…).
    • Pratiquez abondamment le benchmarking,
    • Appuyez-vous sur des ressources de confiance (hiérarchie, pairs, stagiaires, cousins, amis…), plus compétentes et rapides que vous dans certains domaines.
    • Comme certaines entreprises (Lego…), n’hésitez pas à associer vos parties prenantes, vos clients ou vos fournisseurs à l’élaboration de vos nouveaux produits ou services, logos… Allez consulter les experts universitaires. Mettez le moulin dans le sens du vent.
    • Optez pour le management visuel, les « Nudges » et l’auto-responsabilisation en matière de prévention-sécurité par exemple plutôt que par plans d’actions incantatoires.
  • Prenez le temps d’observer, le marché, les acteurs (alliés, neutres, hostiles), la technologie, la règlementation etc (veille de marché).
    • Laissez le marché évoluer si vous pensez que le temps n’est pas encore venu, laissez la situation ou les interactions se transformer jusqu’au moment favorable où il sera opportun d’intervenir avec le moins de difficulté ou d’énergie possibles. Profitez-en pour nouer des alliances. C’est la phase d’observation du boxeur qui tourne autour de son adversaire. Attendez avant d’agir afin que les forces en présence vous soient favorables, comme la marée qui porte le voilier. En revanche, une fois que vous voyez l’ouverture et décidez d’agir, soyez dans la fulgurance et n’ayez plus aucune hésitation.
    • En cas de conflit entre 2 collaborateurs ou 2 équipes, n’intervenez pas immédiatement et demandez préalablement aux deux parties de se mettre d’accord. En cas de difficulté, demandez à l’autre de trouver l’origine du problème plutôt que de lui proposer une solution immédiate, demandez-lui une ou plusieurs solutions en même temps qu’il remonte le problème.
  • Ayez conscience de vos ressources : utilisez les compétences de vos collaborateurs (langues, informatique, montage vidéo, réseaux…) avant d’aller les chercher chèrement à l’extérieur.
  • Sachez voir les opportunités dans les échecs rencontrées (sérendipité), transformer les échecs en victoires (le post-it de 3M).
  • N’agissez pas en force, dans la tension mentale et l’impatience. A titre d’exemple, plutôt que de demander en force une augmentation de salaire, faites-là demander par une personne d’influence. Ne lancez pas un produit ou un service en force au prétexte que c’est prévu dans la feuille de route si le moment n’est pas approprié ou si le produit n’est pas prêt.
  • Acceptez l’idée de ne pas tout contrôler, de ne pas tout décider. Acceptez de déléguer, de confier l’action à d’autres (les plus compétents et/ou les plus motivés). Décidez de ne pas préparer l’intégralité de l’ordre du jour d’une réunion ou d’un entretien pour laisser une place à la spontanéité,
  • Faites confiance à votre intuition, aux messages que la « petite voix » intérieure vous envoie, à ce qui vous paraît juste ou évident, coulant de source. Fermez les yeux, imaginez le problème résolu et tentez de visualiser ou de ressentir ce qui a permis de parvenir à cette réussite.

En bout de course et si vous avez bien saisi l’esprit du WuWeï, vous aurez compris que la seule conclusion possible de cet article est celle qui s’imposera naturellement à vous.

Pour en savoir plus : L’œuvre de Tchouang Tseu.